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Nichtoffener Wettbewerb | 12/2017

Wohnbauprojekt Actaris in Vernier

ÉMERGENCES

4. Preis

Preisgeld: 28.000 CHF

GM Architectes Associés

Architektur

TSIC SA

Bauingenieurwesen

merz kley partner

Bauingenieurwesen

Putallaz ingénieurs-conseils

Energieplanung

ADP Dubois SĂ rl

Landschaftsarchitektur

Orqual SA

TGA-Fachplanung

Beurteilung durch das Preisgericht

Le projet se décline sous forme de 5 pentagones irréguliers, 4 pour le logement et 1 pour la Maison de quartier. Si les 4 dédiés au logement sont de taille équivalente en plan, en volumétrie ils divergent par le nombre d’étages, R+4, R+5, R+6, R+8. Les hauteurs diminuent dans le sens nord-sud, ceci, combiné à un décalage des modules, évite ainsi les ombres portées. Ils sont évidés au centre par une cour ouverte dans laquelle des coursives permettent d’accéder à chaque niveau d’appartements.

Le système constructif est composé de béton et poteaux métalliques pour les coursives intérieures et les loggias. Pour les surfaces de logements, un système de panneaux massifs, lamellés-croisés (CLT) pour les parois et dalles. Sur le plan phonique, les informations transmises montrent que le système fonctionne sur le plan vertical et est à préciser sur le plan horizontal. Les façades intérieures et extérieures sont en structure bois et ossature verticale. Le système statique est adapté malgré une difficulté due à l’ancrage de la coursive béton sur l’enveloppe de la cour intérieure qui pourrait s’avérer complexe à la réalisation.

L’isolation phonique verticale proposée fonctionne en revanche, des informations manquent sur celle horizontale.

Les façades extérieures, favorables par leur orientation, sont réalisées en panneaux solaires ou en verre pour celles qui n’ont pas de soleil, évitant ainsi la question de la préservation du bois. A l’intérieur sur la coursive les façades sont en bois, ce qui suscite un doute sur la question de la sécurité au feu et la distance au seul escalier de la cour.

Le projet valorise environ 30 % des m3 excavés en créant des buttes sur lesquelles sont implantés les bâtiments et des fosses de rétention dans le bas des potagers. La rampe de parking est partiellement couverte afin de retenir le bruit des voitures. Les espaces intérieurs de l’îlot sont préservés du bruit.

Sur le plan énergétique, l’enveloppe est excellente et créée une bonne isolation. Les cours ouvertes apportent une ventilation naturelle positive. Elles bénéficient de la lumière naturelle pour les coursives et circulations verticales. Ce projet présente une solution mixte entre une production aux pellets, en attendant le CAD, et des panneaux photovoltaïques en façade. L’inconvénient sera la surface en toiture insuffisante pour les installations techniques.

Les ratios de logements par catégorie correspondent au programme. Les typologies sont variées. Les appartements ont presque tous une double orientation avec la présence des loggias sur les angles qui articulent les séjours. Certains ne bénéficient pas de bonnes orientations en particulier sur les angles nord-est et nord-ouest. Ils sont tous traversant sur les coursives. La couronne intérieure des logements sur la coursive offre des entrées généreuses et propose des espaces complémentaires. La présence d’une grande fenêtre sur la coursive peut poser un problème de vues droites et d’intimité. Son traitement n’est pas satisfaisant de ce point de vue. Les cours intérieures sont toutes de même dimension alors que les hauteurs des immeubles sont très différentes. Cela peut engendrer la sensation d’exiguïté dans les cas des plus grandes hauteurs.

Les rez-de-chaussée posés sur ces buttes sont majoritairement occupés par les appartements ce qui limite la privacité par une mise à distance et des plantages. L’accès aux immeubles se fait par des rampes. La perception spatiale de l’ensemble en est péjorée. Les formes fermées des bâtiments offrent une faible contribution à l’espace public. A l’intérieur des cours, on peut craindre des problèmes de résonances.

La Maison de quartier est posée en interface entre deux cheminements, l’un longeant le chemin Château-Bloch et l’autre traversant en diagonale le périmètre vers l’angle entre le chemin Henri-de-Buren et la route de l’Usine-à-Gaz, ce qui ne suffit pas à créer un lien entre les quartiers. Elle crée une vraie centralité, mais offre peu d’espaces extérieurs et paraît plutôt écrasée par la proximité des immeubles voisins tout en créant un risque potentiel de nuisances pour les habitants.