Nichtoffener Wettbewerb | 09/2013
Maison du Désert
1. Preis
Architektur
Thomas Jundt ingénieurs civils sa
Bauingenieurwesen
Erläuterungstext
Maison du Désert - Rénovation, transformation et réaffectation en maison de quartier
LVPH architectes Sàrl - Pampigny / Thomas Jundt Ingénieurs civils SA - Carouge - septembre 2013
Concept général d'intervention
La maison de maître avec ses annexes et ses jardins formaient à l'origine un ensemble à caractère privé et éloigné de la ville. L'étalement urbain l'a aujourd'hui englobée; ses jardins et sa ferme sont devenus publics alors que la demeure a gardé son affectation domestique.
L'enjeu du projet consiste à donner à la Maison du Désert un statut public pour en faire un tout cohérent et homogène avec le parc qui l'entoure et le quartier environnant.
L'approche du projet se fait sur deux fronts:
1.A l'échelle du parc, l'intervention propose de faire de la maison et ses aménagements proches le pivot entre les différents plateaux du jardin public en créant des liaisons adaptées à la mobilité douce. A l'ouest, l'élargissement du balcon exisant permet de lier la cour d'entrée au jardin de manière généreuse et de mettre en valeur l'escalier reliant la cave au système d'entrée. Au nord, l'aménagement d'une rampe douce autour du poulailler connecte la promenade de l'allée avec la cour tout en intégrant et faisant revivre cet élément pittoresque. Au sud, enfin, un nouvel escalier, similaire à ceux déjà présents le long des murs du parc, met en valeur le mur de soutènement pour relier l'allée au jardin principal de la maison.
Par ces interventions ponctuelles, la maison de maître avec sa nouvelle vocation publique reprend son rôle central dans la composition du parc.
2.A l'échelle de la maison, le nouveau programme public prend place dans le respect du compartimentage historique des pièces. L'escalier central s'affirme comme élément de circulation vertical principal, épaulé à son côté par un nouvel ascenseur desservant tous les demi-niveaux existants. L'accent est mis sur la fluidité des circulations et la notion de "maison ouverte".
Au rez-de-chaussée, l'entrée principale est replacée dans le vestibule. La circulation se fait autour des trois noyaux historiques formés par le massif de l'escalier, la cuisine et les quatre pièces d'apparat disposées en croix. La cour est s'inscrit dans la continuité des cheminements et se retrouve valorisée. A l'étage, la partie nord disparue du laboratoire construit par Perregaux est recomposée sur les traces du passé et son expression s'apparente à unegalerie couverte déjà présente dans cet élément historique. Les couloirs étroits et sinueux trouvent des élargissements en englobant certaines pièces et forment au final un système distributif généreux et sans cul-de-sac apte à accueillir certaine fonctions "ouvertes" du programme.Ce dispositif permet également de favoriser les vues diagonales et axiales sur la magnifique nature alentour et de créer des points de repère visuels favorables à l'orientation des utilisateurs de la maison de quartier.
Dans les combles, enfin, la grande salle polyvalente s'installe logiquement sous la toiture reconstruite suite à l'incendie de 2005. Cet espace de vaste dimension contrastant avec les pièces de dimensions plus réduites des niveaux inférieurs trouve ainsi sa place sans empiéter sur l'enveloppe historique de la maison.
LVPH architectes Sàrl - Pampigny / Thomas Jundt Ingénieurs civils SA - Carouge - septembre 2013
Concept général d'intervention
La maison de maître avec ses annexes et ses jardins formaient à l'origine un ensemble à caractère privé et éloigné de la ville. L'étalement urbain l'a aujourd'hui englobée; ses jardins et sa ferme sont devenus publics alors que la demeure a gardé son affectation domestique.
L'enjeu du projet consiste à donner à la Maison du Désert un statut public pour en faire un tout cohérent et homogène avec le parc qui l'entoure et le quartier environnant.
L'approche du projet se fait sur deux fronts:
1.A l'échelle du parc, l'intervention propose de faire de la maison et ses aménagements proches le pivot entre les différents plateaux du jardin public en créant des liaisons adaptées à la mobilité douce. A l'ouest, l'élargissement du balcon exisant permet de lier la cour d'entrée au jardin de manière généreuse et de mettre en valeur l'escalier reliant la cave au système d'entrée. Au nord, l'aménagement d'une rampe douce autour du poulailler connecte la promenade de l'allée avec la cour tout en intégrant et faisant revivre cet élément pittoresque. Au sud, enfin, un nouvel escalier, similaire à ceux déjà présents le long des murs du parc, met en valeur le mur de soutènement pour relier l'allée au jardin principal de la maison.
Par ces interventions ponctuelles, la maison de maître avec sa nouvelle vocation publique reprend son rôle central dans la composition du parc.
2.A l'échelle de la maison, le nouveau programme public prend place dans le respect du compartimentage historique des pièces. L'escalier central s'affirme comme élément de circulation vertical principal, épaulé à son côté par un nouvel ascenseur desservant tous les demi-niveaux existants. L'accent est mis sur la fluidité des circulations et la notion de "maison ouverte".
Au rez-de-chaussée, l'entrée principale est replacée dans le vestibule. La circulation se fait autour des trois noyaux historiques formés par le massif de l'escalier, la cuisine et les quatre pièces d'apparat disposées en croix. La cour est s'inscrit dans la continuité des cheminements et se retrouve valorisée. A l'étage, la partie nord disparue du laboratoire construit par Perregaux est recomposée sur les traces du passé et son expression s'apparente à unegalerie couverte déjà présente dans cet élément historique. Les couloirs étroits et sinueux trouvent des élargissements en englobant certaines pièces et forment au final un système distributif généreux et sans cul-de-sac apte à accueillir certaine fonctions "ouvertes" du programme.Ce dispositif permet également de favoriser les vues diagonales et axiales sur la magnifique nature alentour et de créer des points de repère visuels favorables à l'orientation des utilisateurs de la maison de quartier.
Dans les combles, enfin, la grande salle polyvalente s'installe logiquement sous la toiture reconstruite suite à l'incendie de 2005. Cet espace de vaste dimension contrastant avec les pièces de dimensions plus réduites des niveaux inférieurs trouve ainsi sa place sans empiéter sur l'enveloppe historique de la maison.