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Offener Wettbewerb | 01/2021

Neubau einer Sporthalle in Morges (CH)

2. Rang

Preisgeld: 35.000 CHF

jean-claude girard architecte

Architektur

2M ingénierie civile sa

Bauingenieurwesen

Eco-building Concept SĂ rl

TGA-Fachplanung

ATELIER PLUM

Landschaftsarchitektur

Beurteilung durch das Preisgericht

LES JARDINS DE MARCELIN

Urbanisme
L’implantation sensible et pertinente de ce projet se caractérise par deux volumes légèrement décalés entre eux et unifiés sous une même grande toiture, qui reprend la hauteur de la galerie couverte existante. L’un de ces volumes s’aligne sur les façades ouest de la cafétéria et de l’ancienne salle de gymnastique, complétant élégamment la composition carrée de l’esplanade et laissant apparaître un nouveau patio contre la cafétéria. L’autre volume vient s’appuyer sur l’angle de la cafétéria, le plus au sud possible, face au bâtiment de l’Agrilogie, de manière à ne pas obstruer la liaison piétonne entre la galerie couverte et la cour de Marcelin. Les volumes se glissent sous ce grand toit pour former un grand ensemble avec l’école de 1990. Ils articulent les espaces publics, tout en cherchant à organiser les parcours. La faible hauteur du nouvel ensemble permet de maintenir la relation entre le bâtiment historique de l’Agrilogie et celui du gymnase de 1990, contribuant à renforcer le rôle de pivot de l’Agrilogie entre les deux grandes cours.

Architecture
L’uniformité de la nouvelle toiture, en prolongation de la galerie couverte existante, cherche à achever le système distributif de déambulation initié par le projet d’origine. Cela permet de connecter tous les espaces publics extérieurs et les accès aux bâtiments, notamment au travers d’un passage couvert extérieur qui sépare les deux volumes au rez-supérieur, avec d’un côté la salle de gym et de l’autre la salle polyvalente et les salles de théorie. Ces dernières sont situées au niveau de l’esplanade, alors que la salle polyvalente et l’entrée de la salle se trouvent à un niveau intermédiaire, à mi-hauteur entre celui de l’esplanade et celui de la cour sud, ce qui génère des demi-niveaux dans le bâtiment des vestiaires et des rampes à l’extérieur, peu propices à faciliter la circulation des élèves et des utilisateurs extérieurs. Au rez-inférieur, l’accès à la salle de gymnastique se fait par un passage relativement étroit.

Programme
Le grand volume héberge la salle de gymnastique, au niveau du rez-inférieur, et le petit volume accueille la salle polyvalente et les salles de théorie, au niveau de l’esplanade. La clarté de l’implantation ne se traduit pas parfaitement dans la distribution du programme, qui manque un peu de hiérarchisation. Les salles de théorie occupent une place privilégiée sur l’esplanade, alors que l’entrée de la salle de gym reste difficile à trouver. La proposition pour le programme du concours d’idées, situé dans un volume bas qui remplit l’angle entre le gymnase et les salles de gym, est cohérente avec le projet.

Technique
Analysé sous l’angle du respect du programme, de la conformité aux surfaces utiles et de plancher, du ratio entre surfaces, de l’efficacité et de l’organisation des équipements sportifs, de l’économicité de la construction, de l’ingénierie civile et du développement durable, le projet est qualifié de bon. Les points suivants ont été relevés. L’auteur propose des gradins fixes limités en capacité, complétés par des gradins mobiles. Ce choix limite le nombre de spectateurs en cas d’utilisation simultanée des deux salles de sport. Le positionnement des WC visiteurs dans l’autre bâtiment n’est pas pratique et crée des conflits de circulation entre spectateurs et utilisateurs. Le système porteur de la toiture en bois, avec des poutres primaires sous-tendues et des caissons secondaires préfabriqués, est efficace et économe. Toutefois, l’encastrement des piliers bois à leur base et en tête présentent une stabilité insuffisante pour assurer leur assemblage et la reprise des efforts sismiques, ainsi que pour parer aux déformations vis-à-vis des grandes surfaces vitrées périphériques. Au niveau du développement durable, le projet est péjoré par une importante utilisation du sol. L’utilisation du bois est favorable à l’impact environnemental, mais affaibli par la durabilité de ce matériau en façade. La grande surface de vitrage représente un risque important de surchauffe. L’économicité du projet est jugée dans la moyenne.

Le concept urbanistique et l’implantation sensible du projet ont été salués par le jury.