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Nichtoffener Wettbewerb | 12/2017

Wohnbauprojekt Actaris in Vernier

HORS SOL

5. Preis

Preisgeld: 24.000 CHF

atelier d’architecture jacques bugna sa

Architektur

INGENI

Bauingenieurwesen

srg engineering RG Riedweg & Gendre SA

Energieplanung

paysagestion

Landschaftsarchitektur

srg | engineering

TGA-Fachplanung

Beurteilung durch das Preisgericht

L’implantation du projet HORS SOL propose deux bâtiments de 9 niveaux alignés selon un axe nord-est, sud-ouest. Leur caractéristique consiste en deux grands avant corps ouverts en rez de chaussée dans lesquels sont abrités les parkings répartis sur deux demi-niveaux. Cette disposition, accentuée par le flux des voitures s’opérant sur le chemin Henri-de-Buren, accentue la frontalité des immeubles et l’expression d’un avant et d’un arrière. La question du parking dont les toits servent de support à la technique des bâtiments est une posture intéressante qui consiste à ne rien cacher avec un inconvénient de grande proximité pour les appartements des premiers niveaux habités. Elle peut également projeter un usage différent des rez à moyen ou long terme selon l’usage général qui sera fait de la voiture individuelle.

A l’arrière, au rez-de-chaussée, un grand portique court le long de la façade, reliant ainsi les entrées et les salles communes autour d’une place publique en face de laquelle s’implante la Maison de quartier. L’angle sud-ouest de la parcelle regroupe tous les jardins potagers.

Le système statique horizontal s’appuie sur une dalle mixte panneaux CLT-béton. Les panneaux CLT sont également utilisés pour la structure porteuse verticale permettant une bonne répartition des charges pour un bâtiment de 9 niveaux. L’isolation phonique est performante, garantie par les dalles mixtes et double parois revêtues.

Le revêtement de façade en stratifié bois haute densité ne nécessite pas d’entretien et son aspect reste stable.

L’excavation des bâtiments est faible mais la valorisation des terres sur place est faible aussi. Le pourcentage de pleine terre est très bon. Les espaces extérieurs sont peu protégés du bruit routier. On peut noter que les entrées et sorties des parkings sont prévues sur le chemin Henri-de-Buren.

Le concept énergétique se base sur une énergie primaire composée par le CAD (SIG) et des panneaux photovoltaïques posés en toiture et sur la dalle supérieure des parkings ce qui peut présenter un intérêt pour autant que l’ensoleillement sur cette surface soit régulier. Ce choix devrait être complété par des options énergétiques locales.

La question de la ventilation n’est pas tranchée dans le concept. L’optimisation de l’autoconsommation de la production photovoltaïque devrait également être traitée.

Le projet HORS SOL n’utilise pas tous les droits à bâtir disponibles. En revanche les ratios par catégories sont respectés. Les logements sont traversants pour la plupart, sans distinction des espaces jour et nuit, avec des espaces communautaires également traversants. Il est regrettable que les formes des pièces subissent des contraintes de surfaces découlant d’une trame constructive trop étroite et du respect trop restrictif des minimas RGL. Ce parti pris conditionne fortement la typologie au détriment de l’habitabilité. Les décrochements dans les chambres n’offrent aucune qualité spatiale supplémentaire ni aux chambres ni aux espaces communautaires. Les chambres de 11 m2 des 3 pièces ne respectent pas les minima LGL. Avec trois portes de communication, les balcons sont difficiles à insérer à l’espace de vie des appartements.

Les cages d’escalier sont éclairées naturellement sur le palier intermédiaire, mais à l’arrière de l’ascenseur, ce qui n’est pas optimum.

Il manque quelques locaux communs.

L’implantation de la Maison de quartier est perçue comme un bouchon fermant la place publique. La continuité territoriale et paysagère entre les quartiers des Libellules et Gordon Bennett ne se fait que sur les voiries et trottoirs existants. Cette proximité, en particulier du côté de la Maison de quartier, pose la question de la sécurité du jeune public. Les espaces prolongeant le pied des immeubles peuvent être considérés comme potentiellement bruyant. La concentration des jardins potagers est bien située en terme d’orientation.