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3. Rang 4 / 4

Offener Wettbewerb | 05/2023

Fassadensanierung und Innensanierung der Haute École de Gestion (HEG-FR) und der Geographischen Abteilung der Universität (UNI-FR) in Fribourg (CH)

fribosquet

4. Rang / 4. Preis

Preisgeld: 20.000 CHF

Büro B Architekten und Planer AG

Architektur

Enerconom AG

TGA-Fachplanung

HKG Engineering AG / HKG Consulting AG

TGA-Fachplanung

Grolimund & Partner AG

Bauphysik

prometplan ag

Fassadenplanung

WÄLCHLI ARCHITEKTEN PARTNER AG BRANDSCHUTZPLANUNG

Brandschutzplanung

aplantis AG

Bauunternehmen

aplantis AG

sonstige Fachplanung

Beurteilung durch das Preisgericht

Critique
Le projet fribosquet propose un assainissement des façades de la HEG-FR guidé par la volonté d’une intervention minimale à l’intérieur du bâtiment. De ce parti pris découle une série de propositions qui se déclinent en deux thèmes spécifiques : Le traitement du socle et des espaces-rues et l’assainissement des façades des étages. Les interventions à l’intérieur du plan du rez-de-chaussée sont réduites au strict minimum : renouvellement des gardecorps, installations des indispensables portes coupe-feu, remplacement des sas d’entrée. En porte-à-faux de l’idée forte du projet, l’enveloppe du rez-de-chaussée est entièrement remplacée. Il s’agit de renouveler la relation entre le bâtiment et son environnement urbain immédiat. L’échelle des nouvelles baies vitrées et la transparence transversale qu’elles offrent jouent leur rôle. Elles renforcent le caractère public de la façade et définissent un rapport dedans – dehors qui met en valeur le concept retenu pour les aménagements extérieurs. Le mot-clé est la «désimperméabilisation» des sols, ce qui confère aux deux rues adjacentes le caractère d’un espace piéton de qualité qui s’étend au-delà des abords immédiats des façades. Ce geste initie une idée plus large : la réduction de l’îlot de chaleur que constitue le quadrilatère défini par la route de la Fonderie, la rue Albert Gockel et le chemin du Musée. Le dispositif est complété par une marquise qui qualifie efficacement la transition entre l’espace rue et l’intérieur. Les fonctions de parking voitures et vélos sont assumées et mises en forme de manière pertinente, selon leur localisation. Les interventions proposées d’une rue à l’autre, en incluant le rez-de-chaussée, donnent au bâtiment l’ancrage urbain qui lui fait encore défaut et constituent le point fort de ce projet. Les façades existantes sont maintenues. Pour répondre aux exigences en matière d’isolation thermique, elles sont doublées par l’extérieur. Les cadres des fenêtres sont également conservés, seuls les verres sont remplacés. Cette option revendique une remarquable réduction des moyens nécessaires à sa mise en œuvre. Les raccords intérieurs aux cloisons comme aux dalles, ne sont pas impactés. Le maintien des cadres de fenêtres évite toute intervention sur les raccords d’embrasures ou de tablettes. Le choix de verres triples devrait toutefois être vérifié à l’aune du surpoids qu’ils impliquent sur les huisseries existantes. Un système d’automation de l’ouverture des fenêtres en fonction des conditions climatiques et saisonnières est proposé pour assurer le renouvellement de l’air et réguler le climat interne. Il semble efficace mais complexe. Sa mise en œuvre sur des huisseries existantes pose la question de sa faisabilité, mais également, et compte tenu de la technicité ajoutée, de l’intérêt de leur maintien. Ce dispositif est complété par le remplacement des stores à lamelles par des toiles, puis, en limite extérieure, par une couche végétale. Elle prend racine dans l’épaisseur de la marquise qui caractérise le nouveau socle du bâtiment. L’auteur du projet décrit de manière convaincante les avantages de sa proposition : réduction de la chaleur estivale grâce à l’évaporation de l’eau, filtrage de la lumière, protection du rayonnement direct et réduction de l’effet de serre, implicitement possibilité de renoncer à toute réfrigération active. La crédibilité de cette proposition dépendra, le cas échéant, de l’homogénéité de la protection végétale, à garantir sur le long terme. Si l’ensemble entre en résonnance avec le caractère des espaces-rues, sa mise en forme ne convainc pas encore. La structure métallique qui supporte la végétation ne présente pas une qualité à la hauteur du concept, sa distribution le long de la façade génère une trame verticale qui contredit la finesse de la façade du socle. La statique de la «marquise-terreau» n’est pas résolue. Les façades Est et Ouest sont isolées par l’intérieur. C’est une option pertinente et dans la logique du projet, qui permet de conserver en l’état les éléments préfabriqués extérieurs ainsi que la sculpture du côté du chemin du Musée. Ce projet bénéficie d’une cohérence d’ensemble qui fait oublier l’effet provoqué, en première lecture, par la traduction graphique de la végétalisation de la façade. L’intervention minimale à l’intérieur du bâtiment et, d’une manière générale, l’efficience des moyens mis en œuvre, laissent augurer d’une bonne économie générale.
Structure
Ce projet propose une façade végétalisée. La végétation grimpante prend racine dans un bac d’environ 0.8 m3/m1 à accrocher aux piliers métalliques existants. C’est donc une charge excentrée importante qui sollicite les piliers qui n’ont pas la réserve suffisante pour l’accepter sans renforcement important.
Cycle de vie du bâtiment
Le projet propose une forme de dualité entre ce qui se passe « dans » et « hors » du bâtiment. Cela se ressent aussi bien en termes de conception qu’en termes de cycle de vie. L’équipe propose une intervention minimaliste et très précise dans l’existant : le maintien de la façade existante et une intervention ponctuelle de la partie technique existante. La réelle faisabilité de la poursuite des activités dans la phase chantier est néanmoins encore à démontrer. Dans le principe d’économie circulaire, le fait de valoriser l’existant - en le gardant ou en l’améliorant - est une étape prioritaire lors d’un projet et, dans ce sens, cette proposition est très intéressante. Néanmoins, le jury regrette que la partie extérieure ne soit pas traitée avec autant d’attention en terme de construction et de matériaux ; la partie végétalisation prenant tout le focus.
3. Rang 4 / 4