Nichtoffener Wettbewerb | 09/2014
Métamorphose - Construction d'un stade de football à la Tuilière
©Radek Brunecky
KING RICHARD
3. Rang / 3. Preis
Preisgeld: 31.000 CHF
Architektur
Architektur
SMRS Saraiva Mendes & Rosa Santos arquitectos
Architektur
Bauingenieurwesen
TGA-Fachplanung
L'Atelier du Paysage Jean-Yves Le Baron
Landschaftsarchitektur
Lichtplanung
Erläuterungstext
Implantation
Aux portes de la ville, le stade est entouré de verdure. Il s’intègre dans un parc sportif où les terrains de football s’enchaînent en épousant la topographie.
A l’ouest, un grand parvis donne accès au stade, par une place en légère pente et en continuité avec l’allée centrale desservant les terrains de jeu. Cette place est définie par la façade du stade et par les différents interfaces de transport ; parking à l’ouest (ou bâtiment commercial en 2ème étape), transports publics au sud.
En coupe, le niveau de référence à la cote 606.50m établit un plan horizontal avec les entrées et la circulation abritée par le portique périphérique. Ce niveau s’établit sur la « bosse » actuelle, suffisamment haut pour affirmer le stade et réduire les mouvements de terre. L’orientation générale du terrain de jeu respecte les exigences FIFA et permet de faire écran au vent dominant grâce au bâtiment chauffé.
Organisation
Le stade se compose de trois éléments :
1. le gradin en béton avec les locaux non–chauffés
2. le bâtiment ouest concentrant le programme chauffé
3. la couverture unifiant le tout
Cette toiture comprend un seul grand percement zénithal, manifestant exactement le rectangle du terrain de football. Ce « chaudron » confine le match pour renforcer l’intensité du spectacle et contenir le bruit et la lumière.
Accessible au milieu du gradin et de plain-pied depuis le sol urbain, le stade est utilisé selon deux modes :
a. hors manifestations, dans l’esprit du « parc sportif », sa périphérie est accessible au public jusqu’aux différentes entrées où la pelouse du terrain reste bien visible; le rez-de-chaussée de l’aile ouest est ouvert au quotidien avec restaurant, bar, cuisine et magasin
b. lors des matchs, le dispositif de « fence boxes » est déployé pour délimiter les différents secteurs extérieurs de sécurité dont les quatre périmètres d’accès aux quatre tribunes (y compris la tribune visiteurs sud avec son virage des ultras confiné au sud-est) ainsi que les surfaces logistiques (médias, etc.) et le secteur de transports collectifs le long de la route du Châtelard (transports publics et bus visiteurs)
Programme
Distribué par quatre noyaux distincts de circulation verticale, le bâtiment chauffé regroupe de manière compacte l’ensemble du programme d’usage permanent, soit :
- au sous-sol, le secteur réservé aux sportifs (vestiaires, etc.), l’exploitation (locaux techniques, technique médias, livraison et dépôt de la cuisine avec monte-charge dédié, services) et les liaisons avec le parking du futur centre commercial
- au rez, le programme public en synergie avec la ville, hall, restaurant, cuisine & catering, billetterie, magasin fan-club, bar de la confrérie, salles des médias et sécurité
- à l’entresol avec vue sur la ville, l’administration soit le service des sports, les salles de séminaires et les bureaux du fan’s club
- à l’étage noble, vitrine traversante sur la ville et le match, la salle de restauration / business, les loges VIP et le bar du Onze d’Or
Réalisation
Plateau précieux, la pelouse du stade est ventilée, drainée et arrosée (au besoin chauffée) selon les règles de l’art et de la FIFA. Puisque la gestion des eaux de toiture, couverte de panneaux PV, nécessite de toute manière une rétention d’eau, l’arrosage du terrain est assuré par un réservoir de 190 m3 sur un cycle de 14 jours. Un second tampon de 250 m3, également situé sous les gradins, est consacré à de la rétention d’eau avec écoulement différé.
L’acoustique intérieure du stade est gérée par l’intrados de la couverture (plafond suspendu perforé avec isolation pour absorption). Des vitrages périphériques de sécurité feuilletés avec protection environ 40dB.
L’objectif est de réaliser, en bilan annuel, un stade 100% énergie renouvelable, avec large excédent de la consommation électrique restitué au réseau. De plus, le label Minergie-P-Eco garantit pour la partie chauffée des performances élevées, atteintes à moindre coût grâce à la compacité de la partie chauffée, à son enveloppe bien isolée, à des triples vitrages performants et à des économies à la source (utilisation, appareils, lumière, etc.).
La majorité de l’énergie (81%) est produite par des panneaux solaires photovoltaïques, simples (45%) ou hybrides ECS (36%). Cette production est composée à 56% d’électricité et à 44% d’énergie thermique, celle-ci servant au chauffage des bâtiments et de l’eau chaude sanitaire. L’électricité produite est consacrée à la consommation interne des bâtiments (13%), à l’éclairage du stade (14%) et à la revente. Une partie de l’énergie revendue compense la part non-renouvelable du chauffage complémentaire ou du rafraîchissement.
Le complément de chauffage (19%) sera assuré par le réseau à distance de la Ville de Lausanne (CAD-Sil : 60% renouvelable) pour la consommation thermique du bâtiment et du chauffage de la pelouse en fonction de son utilisation. Si un rafraîchissement est nécessaire, il peut être produit par une machine à absorption raccordée au CAD et alimentée en électricité par les panneaux photovoltaïques.
Structure
Simple et économique, la structure résulte de portées réduites dans la mesure du possible. Pour chaque résolution (gradin, toiture, partie chauffée), elle fait appel au matériau et à la technique la plus avantageuse.
Les gradins sont construits en béton coulé en place et assurent également la stabilité horizontale de la toiture. Celle-ci est portée par une série de poutres d’acier (entraxe 7.50m et support des mâts d’éclairage) formant cadre avec les colonnes en tôle d’acier pliée / soudée selon le profil souhaité. La structure métallique est mise en place à la grue, en liant la colonne au gradin (préalablement étayé), puis en l’assemblant avec la poutre de toiture.
En prolongement du gradin ouest, la partie chauffée est réalisée en béton avec un porteur intermédiaire. Complètement libre de structure, le volume du deuxième étage est compris entre le plancher reposant sur les étages inférieurs et le faux-plafond continu de la toiture, bénéficiant d’une flexibilité maximale.
Aux portes de la ville, le stade est entouré de verdure. Il s’intègre dans un parc sportif où les terrains de football s’enchaînent en épousant la topographie.
A l’ouest, un grand parvis donne accès au stade, par une place en légère pente et en continuité avec l’allée centrale desservant les terrains de jeu. Cette place est définie par la façade du stade et par les différents interfaces de transport ; parking à l’ouest (ou bâtiment commercial en 2ème étape), transports publics au sud.
En coupe, le niveau de référence à la cote 606.50m établit un plan horizontal avec les entrées et la circulation abritée par le portique périphérique. Ce niveau s’établit sur la « bosse » actuelle, suffisamment haut pour affirmer le stade et réduire les mouvements de terre. L’orientation générale du terrain de jeu respecte les exigences FIFA et permet de faire écran au vent dominant grâce au bâtiment chauffé.
Organisation
Le stade se compose de trois éléments :
1. le gradin en béton avec les locaux non–chauffés
2. le bâtiment ouest concentrant le programme chauffé
3. la couverture unifiant le tout
Cette toiture comprend un seul grand percement zénithal, manifestant exactement le rectangle du terrain de football. Ce « chaudron » confine le match pour renforcer l’intensité du spectacle et contenir le bruit et la lumière.
Accessible au milieu du gradin et de plain-pied depuis le sol urbain, le stade est utilisé selon deux modes :
a. hors manifestations, dans l’esprit du « parc sportif », sa périphérie est accessible au public jusqu’aux différentes entrées où la pelouse du terrain reste bien visible; le rez-de-chaussée de l’aile ouest est ouvert au quotidien avec restaurant, bar, cuisine et magasin
b. lors des matchs, le dispositif de « fence boxes » est déployé pour délimiter les différents secteurs extérieurs de sécurité dont les quatre périmètres d’accès aux quatre tribunes (y compris la tribune visiteurs sud avec son virage des ultras confiné au sud-est) ainsi que les surfaces logistiques (médias, etc.) et le secteur de transports collectifs le long de la route du Châtelard (transports publics et bus visiteurs)
Programme
Distribué par quatre noyaux distincts de circulation verticale, le bâtiment chauffé regroupe de manière compacte l’ensemble du programme d’usage permanent, soit :
- au sous-sol, le secteur réservé aux sportifs (vestiaires, etc.), l’exploitation (locaux techniques, technique médias, livraison et dépôt de la cuisine avec monte-charge dédié, services) et les liaisons avec le parking du futur centre commercial
- au rez, le programme public en synergie avec la ville, hall, restaurant, cuisine & catering, billetterie, magasin fan-club, bar de la confrérie, salles des médias et sécurité
- à l’entresol avec vue sur la ville, l’administration soit le service des sports, les salles de séminaires et les bureaux du fan’s club
- à l’étage noble, vitrine traversante sur la ville et le match, la salle de restauration / business, les loges VIP et le bar du Onze d’Or
Réalisation
Plateau précieux, la pelouse du stade est ventilée, drainée et arrosée (au besoin chauffée) selon les règles de l’art et de la FIFA. Puisque la gestion des eaux de toiture, couverte de panneaux PV, nécessite de toute manière une rétention d’eau, l’arrosage du terrain est assuré par un réservoir de 190 m3 sur un cycle de 14 jours. Un second tampon de 250 m3, également situé sous les gradins, est consacré à de la rétention d’eau avec écoulement différé.
L’acoustique intérieure du stade est gérée par l’intrados de la couverture (plafond suspendu perforé avec isolation pour absorption). Des vitrages périphériques de sécurité feuilletés avec protection environ 40dB.
L’objectif est de réaliser, en bilan annuel, un stade 100% énergie renouvelable, avec large excédent de la consommation électrique restitué au réseau. De plus, le label Minergie-P-Eco garantit pour la partie chauffée des performances élevées, atteintes à moindre coût grâce à la compacité de la partie chauffée, à son enveloppe bien isolée, à des triples vitrages performants et à des économies à la source (utilisation, appareils, lumière, etc.).
La majorité de l’énergie (81%) est produite par des panneaux solaires photovoltaïques, simples (45%) ou hybrides ECS (36%). Cette production est composée à 56% d’électricité et à 44% d’énergie thermique, celle-ci servant au chauffage des bâtiments et de l’eau chaude sanitaire. L’électricité produite est consacrée à la consommation interne des bâtiments (13%), à l’éclairage du stade (14%) et à la revente. Une partie de l’énergie revendue compense la part non-renouvelable du chauffage complémentaire ou du rafraîchissement.
Le complément de chauffage (19%) sera assuré par le réseau à distance de la Ville de Lausanne (CAD-Sil : 60% renouvelable) pour la consommation thermique du bâtiment et du chauffage de la pelouse en fonction de son utilisation. Si un rafraîchissement est nécessaire, il peut être produit par une machine à absorption raccordée au CAD et alimentée en électricité par les panneaux photovoltaïques.
Structure
Simple et économique, la structure résulte de portées réduites dans la mesure du possible. Pour chaque résolution (gradin, toiture, partie chauffée), elle fait appel au matériau et à la technique la plus avantageuse.
Les gradins sont construits en béton coulé en place et assurent également la stabilité horizontale de la toiture. Celle-ci est portée par une série de poutres d’acier (entraxe 7.50m et support des mâts d’éclairage) formant cadre avec les colonnes en tôle d’acier pliée / soudée selon le profil souhaité. La structure métallique est mise en place à la grue, en liant la colonne au gradin (préalablement étayé), puis en l’assemblant avec la poutre de toiture.
En prolongement du gradin ouest, la partie chauffée est réalisée en béton avec un porteur intermédiaire. Complètement libre de structure, le volume du deuxième étage est compris entre le plancher reposant sur les étages inférieurs et le faux-plafond continu de la toiture, bénéficiant d’une flexibilité maximale.
Beurteilung durch das Preisgericht
Le projet s’implante dans la continuité des terrains de football en considérant le stade comme la première pièce d’un enchaînement reprenant l’alignement arrière des terrains au nord. Le stade est posé sur une grande place uniforme en légère pente. Il est composé de trois éléments: les gradins, le bâtiment comprenant le programme chauffé et la toiture couvrant le tout. Les poteaux périphériques soutenant le toit définissent une zone de déambulation extérieure à couvert.
Cette composition simple en fait un projet sobre et efficace, et a des avantages indéniables en matière d’économie du projet. Ce dénuement et cette ouverture donnent au stade un caractère presque champêtre qui n’est pas sans inconvénient majeur en matière d’organisation des flux de personnes, ne permettant en l’état pas l’homologation du stade par la SFL. L’organisation du stade repose en effet sur le déploiement de plus de 1'000 m de clôtures « fence boxes » lors des matches. Le jury considère que cette conséquence est très handicapante pour l’exploitation d’un stade moderne et ne peut trouver de solution sans altérer les qualités du projet.
Lors des matchs et des manifestations, le parvis est encombré des « fence boxes », des véhicules de police, des médias, des cars des supporters, ainsi que du car de l’équipe invitée qui devra pouvoir accéder directement aux vestiaires. Le jury constate ainsi les limites du principe « d’ouverture du stade » et ses conséquences dommageables sur l’occupation de cet espace public majeur.
Le projet a de nombreux problèmes d’accès et d’évacuation: l’évacuation des spectateurs n’est pas faisable telle que proposée; les accès des joueurs et VIP sont mélangés, les surfaces de répartition des spectateurs sont relativement petites et nombreux sont celles et ceux qui seront en fait exposés à la pluie; il manque 30 m de sorties de secours pour les manifestations occupant la pelouse, etc.); la capacité maximale des spectateurs sur la pelouse est de 3'000 personnes au lieu des 8'000 envisagées.
Malgré les mesures prises pour isoler phoniquement les parties supérieures des gradins, le bas niveau de la toiture (619.0 m) permet la propagation du bruit et rend ce projet particulièrement défavorable pour le voisinage.
Par ailleurs, le jury constate les quelques défauts suivants:
- Les clôtures SécuFence sont trop transparentes (introduction d’engins pyrotechniques trop aisée).
- Le regroupement des places handicapées fait perdre beaucoup de place aux meilleurs endroits et est stigmatisant.
- L'accès par les angles ouest est en conflit avec le bâtiment isolé, ce qui nuit à la clarté des accès et à la mise en scène des accès. La disposition de la billetterie centralisée ne participe pas à faciliter ces accès et entre en contradiction avec une distribution périphérique.
- La galerie en haut des gradins pour le service d’ordre manque (disposée sous les gradins dans une situation inadéquate).
- Les locaux de l’espace médias sont répartis sur deux niveaux.
- Le bar de la Confrérie au rez ne donne pas sur le terrain contrairement au bar du Onze d’Or situé au 2e niveau. Les deux clubs ne sont pas logés aux mêmes conditions, la Confrérie étant clairement moins bien lotie.
Le coût estimé par macro-éléments désigne le projet comme étant le moins cher des propositions. Il est même situé en-dessous de la cible fixée par la Ville.
Toutefois, au vu des analyses des experts et des critiques émises par le jury, le coût induit par les modifications relèverait de façon très significative l’estimation, pour le placer derrière le candidat lauréat.
Le jury relève et apprécie le souci des auteurs à chercher à maitriser l’aspect économique du projet. Toutefois, il regrette qu’il s’écarte de manière trop importante des critères de fonctionnement et d’exploitation fixés par le Maître de l’ouvrage.
Cette composition simple en fait un projet sobre et efficace, et a des avantages indéniables en matière d’économie du projet. Ce dénuement et cette ouverture donnent au stade un caractère presque champêtre qui n’est pas sans inconvénient majeur en matière d’organisation des flux de personnes, ne permettant en l’état pas l’homologation du stade par la SFL. L’organisation du stade repose en effet sur le déploiement de plus de 1'000 m de clôtures « fence boxes » lors des matches. Le jury considère que cette conséquence est très handicapante pour l’exploitation d’un stade moderne et ne peut trouver de solution sans altérer les qualités du projet.
Lors des matchs et des manifestations, le parvis est encombré des « fence boxes », des véhicules de police, des médias, des cars des supporters, ainsi que du car de l’équipe invitée qui devra pouvoir accéder directement aux vestiaires. Le jury constate ainsi les limites du principe « d’ouverture du stade » et ses conséquences dommageables sur l’occupation de cet espace public majeur.
Le projet a de nombreux problèmes d’accès et d’évacuation: l’évacuation des spectateurs n’est pas faisable telle que proposée; les accès des joueurs et VIP sont mélangés, les surfaces de répartition des spectateurs sont relativement petites et nombreux sont celles et ceux qui seront en fait exposés à la pluie; il manque 30 m de sorties de secours pour les manifestations occupant la pelouse, etc.); la capacité maximale des spectateurs sur la pelouse est de 3'000 personnes au lieu des 8'000 envisagées.
Malgré les mesures prises pour isoler phoniquement les parties supérieures des gradins, le bas niveau de la toiture (619.0 m) permet la propagation du bruit et rend ce projet particulièrement défavorable pour le voisinage.
Par ailleurs, le jury constate les quelques défauts suivants:
- Les clôtures SécuFence sont trop transparentes (introduction d’engins pyrotechniques trop aisée).
- Le regroupement des places handicapées fait perdre beaucoup de place aux meilleurs endroits et est stigmatisant.
- L'accès par les angles ouest est en conflit avec le bâtiment isolé, ce qui nuit à la clarté des accès et à la mise en scène des accès. La disposition de la billetterie centralisée ne participe pas à faciliter ces accès et entre en contradiction avec une distribution périphérique.
- La galerie en haut des gradins pour le service d’ordre manque (disposée sous les gradins dans une situation inadéquate).
- Les locaux de l’espace médias sont répartis sur deux niveaux.
- Le bar de la Confrérie au rez ne donne pas sur le terrain contrairement au bar du Onze d’Or situé au 2e niveau. Les deux clubs ne sont pas logés aux mêmes conditions, la Confrérie étant clairement moins bien lotie.
Le coût estimé par macro-éléments désigne le projet comme étant le moins cher des propositions. Il est même situé en-dessous de la cible fixée par la Ville.
Toutefois, au vu des analyses des experts et des critiques émises par le jury, le coût induit par les modifications relèverait de façon très significative l’estimation, pour le placer derrière le candidat lauréat.
Le jury relève et apprécie le souci des auteurs à chercher à maitriser l’aspect économique du projet. Toutefois, il regrette qu’il s’écarte de manière trop importante des critères de fonctionnement et d’exploitation fixés par le Maître de l’ouvrage.
©Radek Brunecky
Plan 2ème