Wohnbauprojekt Actaris in Vernier

Le projet WOOD WISH s’implante dans la parcelle en deux unités d’habitation pour chacun des deux Maîtres d’ouvrages, de sorte à dégager au centre un espace collectif généreux.

Chaque unité est divisée en trois modules principaux comprenant chacun une distribution verticale, le tout organisé sur une trame porteuse en lames de deux largeurs : 2,70 et 3,90 m. Chacun des modules est divisé en 7 lames, trois de chaque côté de la lame centrale qui inclut la distribution verticale. Des profondeurs différentes permettent des aménagements différenciés.

Les deux unités déclinent des hauteurs différentes de 7 à 9 niveaux. Aussi bien le découpage vertical qu’horizontal confère à l’ensemble une grande homogénéité et continuité spatiale. Ces découpages visent clairement à limiter l’impact de la volumétrie générale tout en proposant des typologies propres en lien avec le système constructif. L’orientation des bâtiments est très favorable à leur ensoleillement, les pièces de jour sont majoritairement orientées au sud-est ou traversantes.

Au centre des modules, un noyau en croix comprenant l’escalier, l’ascenseur, un puit de lumière et les paliers des appartements est prévu en béton armé. Le reste de la construction prévoit des lames porteuses en bois, planchers et galandages intérieurs. La proposition est pertinente en ce qui concerne la sécurité incendie. Le revêtement de façade est également prévu en bois. Le projet est de ce point de vue en adéquation avec le cahier des charges.

L’excavation prévue sous tous les immeubles touche la partie du sol qui est potentiellement polluée ce qui pourrait renchérir le coût de construction, mais il est prévu de valoriser ces terres sur place. Le déplacement de l’entrée et sortie du parking sur le chemin Henri-de-Buren permet de libérer une surface à l’arrière de la Maison de quartier et permet de préserver le chêne existant.

Sur le plan de l’énergie, les solutions architecturales vont dans le sens d’une bonne prise en compte de ces éléments avec une orientation favorable des bâtiments, la valorisation de la lumière naturelle dans les espaces communs et dans les appartements et la ventilation naturelle des logements. Une proposition de récupération des eaux de pluie pour les jardins est prévue.

Les typologies des appartements tiennent compte des différences demandées par les MO et la cohérence de l’ensemble est bonne. Dans les deux cas, le projet utilise la SBP disponible et répond au programme quant au nombre de logements par catégorie.

Les règles fixées parviennent à s’intégrer dans les structures proposées. Pour la FED, il faut relever que les petits appartements ne sont pas pénalisés et bien orientés. La structure proposée délimite clairement les zones jour et nuit en économisant au maximum les circulations et regroupe avec efficacité les techniques. Leur variété offre également un potentiel intéressant. Certaines dimensions devront être contrôlées afin de respecter les minimas LGL.

Pour l’AGCT, la réponse apportée, tant au niveau des types que des surfaces d’appartements, est bonne. L’usage de la courette intérieure permet d’apporter de la lumière dans des zones plus profondes de l’appartement principalement occupées par les cuisines. Plusieurs appartements ont une chambre avec sanitaire dont l’entrée séparée est une plus value intéressante en termes de souplesse d’usage selon la géométrie familiale.

Au rez-de-chaussée quelques appartements sont proposés et ce niveau est traité en surélévation du terrain de manière à éviter les dispositifs de protection comme jardins privés, barrières, haies, etc.

La Maison de quartier est traitée, dans le projet WOOD WISH, comme un élément central du dispositif et son traitement propose un véritable espace public avec la proposition intéressante d’une toiture transparente reliant les locaux d’activités.

Les locaux communs s’organisent autour des entrées des immeubles. Les salles communes des deux MO sont orientées face à face, de chaque côté, et en lien direct avec la place centrale. Dans un périmètre plus large, ce projet d’espace public lie avec efficacité les quartiers des Libellules et Gordon Bennett. Les aménagements extérieurs prévoient les potagers au sud de la parcelle en cohérence avec les jardins familiaux existants.

A part quelques places extérieures derrière la Maison de quartier et les potagers, le périmètre ne comprend aucune place de parking.

L’accès au parking se fait par le chemin Henri-de-Buren en contradiction partielle avec le programme, mais en cohérence avec le projet et son espace central. Le parking souterrain s’étend sous la place centrale et est relié avec les sous-sols des immeubles et la Maison de quartier.