Nichtoffener Wettbewerb | 05/2013
Mandat d'études parallèles - aménagement du Werkhof
Teilnahme
Architektur
Bauingenieurwesen
Erläuterungstext
La présence de l’absence
La question de la substance et de la permanence chronologique des éléments constitutifs du Grand Werkhof, que le Service des Biens Culturels nomme à juste titre ‘inertie’, est pour nous la question de base et essentielle de ce projet.
L’incendie de 1998 n’ayant laissé du Werkhof que les murs de sa première édification en 1415-1417, le ‘premier Werkhof’, et ceux de son agrandissement en 1556, le ‘second Werkhof’ (fortement restructurés et reconstruits en 1822-1824) ; il nous semble pertinent de valoriser cette très grande ‘inertie’ historique du bâtiment, par la mise en valeur de son élément restant le plus ancien: le mur nord-ouest de 1415-1417 et son ouverture de liaison datant de 1556.
L’enjeu semble donc plutôt s’articuler autour de la question de la présence historique du Werkhof, plutôt que sur l’écriture stylistique de son réaménagement, mise en relation avec la nécessité d’intégrer l’entier du programme demandé, tout en valorisant sa mixité qui mêle programmes culturels, associatifs, parascolaires, publics, etc.
Prenant le parti d’une congestion assumée et qualitative des programmes mixtes demandées, en n’occupant que partiellement le volume du Werkhof, le projet libère un ‘disponible’, sous la forme d’une grande halle permettant d’offrir une réponse à ses développements futurs et aux interactions avec des besoins nouveaux, ainsi qu’aux programmes connexes qui viendront sans doute enrichir les fonctions actuelles d’un bâtiment qui redevient éminemment public.
Généré en négatif par la volumétrie des surfaces souhaitées, un vide recrée la volumétrie du premier Werkhof (1415-1417), bâtiment à l’origine de cette histoire fondatrice de Fribourg.
Grande halle offerte, elle redevient la mémoire ultime de la substance encore en place, tour à tour vide et présence à venir de ses futures occupations publiques, matérialisant l’absence de la première halle, dans le vide spatial créé par le projet, en réincarnant par ce biais la présence du ‘premier Werkhof’ dans un Grand Werkhof en devenir à l’aube du 600ème anniversaire de sa construction.
La question de la substance et de la permanence chronologique des éléments constitutifs du Grand Werkhof, que le Service des Biens Culturels nomme à juste titre ‘inertie’, est pour nous la question de base et essentielle de ce projet.
L’incendie de 1998 n’ayant laissé du Werkhof que les murs de sa première édification en 1415-1417, le ‘premier Werkhof’, et ceux de son agrandissement en 1556, le ‘second Werkhof’ (fortement restructurés et reconstruits en 1822-1824) ; il nous semble pertinent de valoriser cette très grande ‘inertie’ historique du bâtiment, par la mise en valeur de son élément restant le plus ancien: le mur nord-ouest de 1415-1417 et son ouverture de liaison datant de 1556.
L’enjeu semble donc plutôt s’articuler autour de la question de la présence historique du Werkhof, plutôt que sur l’écriture stylistique de son réaménagement, mise en relation avec la nécessité d’intégrer l’entier du programme demandé, tout en valorisant sa mixité qui mêle programmes culturels, associatifs, parascolaires, publics, etc.
Prenant le parti d’une congestion assumée et qualitative des programmes mixtes demandées, en n’occupant que partiellement le volume du Werkhof, le projet libère un ‘disponible’, sous la forme d’une grande halle permettant d’offrir une réponse à ses développements futurs et aux interactions avec des besoins nouveaux, ainsi qu’aux programmes connexes qui viendront sans doute enrichir les fonctions actuelles d’un bâtiment qui redevient éminemment public.
Généré en négatif par la volumétrie des surfaces souhaitées, un vide recrée la volumétrie du premier Werkhof (1415-1417), bâtiment à l’origine de cette histoire fondatrice de Fribourg.
Grande halle offerte, elle redevient la mémoire ultime de la substance encore en place, tour à tour vide et présence à venir de ses futures occupations publiques, matérialisant l’absence de la première halle, dans le vide spatial créé par le projet, en réincarnant par ce biais la présence du ‘premier Werkhof’ dans un Grand Werkhof en devenir à l’aube du 600ème anniversaire de sa construction.