Nichtoffener Wettbewerb | 12/2017
Wohnbauprojekt Actaris in Vernier
©daniela liengme architectes / Atelier Nord
DANS LES BOIS
3. Preis
Preisgeld: 32.000 CHF
liengme mechkat architectes sĂ rl
Architektur
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Bauingenieurwesen
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Energieplanung
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TGA-Fachplanung
Beurteilung durch das Preisgericht
Le projet s’implante en deux bâtiments dans la longueur de la parcelle, avec une volumétrie très découpée aussi bien en plan qu’en hauteur dans une apparente désarticulation parfaitement organisée. Une trame de façade rigoureuse crée un lien fort entre les deux volumes qui se lisent dans une continuité spatiale. Cette option vise à atténuer l’effet de masse tout en étant un facteur d’organisation des typologies d’appartements.
La construction autour de 2 + 3 cages d’escalier en béton consiste en une structure poteaux-poutres en hêtre et madriers massifs sur une trame de 3,6 par 3,6 mètres. Cette solution promeut le bois le plus naturel possible tant structurellement que sur le plan esthétique. Les revêtements extérieurs sont variés, tavillon pour la Maison de quartier, robinier combiné à l’aluminium pour les bâtiments. L’isolation phonique verticale utilisant la terre d’excavation est une solution innovante qui demande confirmation. Des informations sont à vérifier sur la sécurité incendie et l’isolation phonique.
Les immeubles sont partiellement excavés pour les caves des appartements. Le parking est traité comme un élément indépendant implanté sous la Maison de quartier et la place qui se trouve devant elle. Il contient deux niveaux de profondeur. Son accès piéton se fait à l’extérieur des immeubles. Cette option permet d’être compact et de s’affranchir de la trame structurelle des immeubles qui n’est pas adaptée au parking. C’est également un plus dans le déroulement du chantier puisque ce parking peut être réalisé selon son propre calendrier.
Le concept énergétique explore les différentes possibilités, énergie primaire composée du CAD et de panneaux photovoltaïques sur les façades. Le découpage des façades protège les appartements du rayonnement solaire d’été. Les atriums favorisent la ventilation naturelle. Les paliers des appartements bénéficient d’une lumière naturelle limitée à cause de leur forme très découpée. Une réflexion sur l’énergie grise dans le choix des matériaux est conduite dans ce projet. La part de terres pleines est concentrée le long du chemin Henri-de-Buren. Les terres excavées sont importantes mais en partie revalorisées dans le site.
Le projet répond à l’utilisation maximale de la SBP, aux ratios et au nombre de logements par catégorie. Les appartements sont organisés autour de cages d’escalier généreuses donnant sur des puits de lumière. La trame structurelle est lisible et correspond aux largeurs minimums prévues par la LGL. Les appartements bénéficient d’apports de lumière de deux orientations, y compris par les loggias. Pour ceux qui sont orientés nord-ouest, seule une pièce bénéficie de la double orientation. Les typologies des appartements sont variées, plusieurs appartements bénéficient d’une chambre semi-indépendante. Il y a dans certains angles des problèmes d’ombre portée pour quelques appartements. La question des vues droites est résolue.
Les entrées des immeubles sont généreuses et sont reliées par des portiques par lesquels on accède aux locaux collectifs avec l’inconvénient d’une trop grande proximité avec certains appartements du rez-de chaussée.
La Maison de quartier a une bonne visibilité. Elle se situe au centre du quartier dans un environnement très minéral proche de la route. La proposition d’aménagement est assez peu définie et ne permet pas d’identifier un espace de quartier. La circulation principale piétonne est quasiment parallèle au chemin du Château-Bloch et n’offre que peu d’alternative du fait des logements de plain-pied desquels il convient d’éloigner les passants.
Les espaces extérieurs sont dédiés aux jardins face au chemin Henri-de-Buren, couplés avec les espaces privés devant les appartements. Cela privatise toute cette façade et cette partie du périmètre. Du coup, la liaison de quartier devient un dédoublement du chemin du Château-Bloch et se cantonne à un projet de cheminement, sans proposition d’espace extérieur. Il manque un projet d’espace collectif généreux qui peut offrir une véritable identité à ce quartier et créer un lien avec les quartiers voisins, Libellules et Gordon-Bennett.
La construction autour de 2 + 3 cages d’escalier en béton consiste en une structure poteaux-poutres en hêtre et madriers massifs sur une trame de 3,6 par 3,6 mètres. Cette solution promeut le bois le plus naturel possible tant structurellement que sur le plan esthétique. Les revêtements extérieurs sont variés, tavillon pour la Maison de quartier, robinier combiné à l’aluminium pour les bâtiments. L’isolation phonique verticale utilisant la terre d’excavation est une solution innovante qui demande confirmation. Des informations sont à vérifier sur la sécurité incendie et l’isolation phonique.
Les immeubles sont partiellement excavés pour les caves des appartements. Le parking est traité comme un élément indépendant implanté sous la Maison de quartier et la place qui se trouve devant elle. Il contient deux niveaux de profondeur. Son accès piéton se fait à l’extérieur des immeubles. Cette option permet d’être compact et de s’affranchir de la trame structurelle des immeubles qui n’est pas adaptée au parking. C’est également un plus dans le déroulement du chantier puisque ce parking peut être réalisé selon son propre calendrier.
Le concept énergétique explore les différentes possibilités, énergie primaire composée du CAD et de panneaux photovoltaïques sur les façades. Le découpage des façades protège les appartements du rayonnement solaire d’été. Les atriums favorisent la ventilation naturelle. Les paliers des appartements bénéficient d’une lumière naturelle limitée à cause de leur forme très découpée. Une réflexion sur l’énergie grise dans le choix des matériaux est conduite dans ce projet. La part de terres pleines est concentrée le long du chemin Henri-de-Buren. Les terres excavées sont importantes mais en partie revalorisées dans le site.
Le projet répond à l’utilisation maximale de la SBP, aux ratios et au nombre de logements par catégorie. Les appartements sont organisés autour de cages d’escalier généreuses donnant sur des puits de lumière. La trame structurelle est lisible et correspond aux largeurs minimums prévues par la LGL. Les appartements bénéficient d’apports de lumière de deux orientations, y compris par les loggias. Pour ceux qui sont orientés nord-ouest, seule une pièce bénéficie de la double orientation. Les typologies des appartements sont variées, plusieurs appartements bénéficient d’une chambre semi-indépendante. Il y a dans certains angles des problèmes d’ombre portée pour quelques appartements. La question des vues droites est résolue.
Les entrées des immeubles sont généreuses et sont reliées par des portiques par lesquels on accède aux locaux collectifs avec l’inconvénient d’une trop grande proximité avec certains appartements du rez-de chaussée.
La Maison de quartier a une bonne visibilité. Elle se situe au centre du quartier dans un environnement très minéral proche de la route. La proposition d’aménagement est assez peu définie et ne permet pas d’identifier un espace de quartier. La circulation principale piétonne est quasiment parallèle au chemin du Château-Bloch et n’offre que peu d’alternative du fait des logements de plain-pied desquels il convient d’éloigner les passants.
Les espaces extérieurs sont dédiés aux jardins face au chemin Henri-de-Buren, couplés avec les espaces privés devant les appartements. Cela privatise toute cette façade et cette partie du périmètre. Du coup, la liaison de quartier devient un dédoublement du chemin du Château-Bloch et se cantonne à un projet de cheminement, sans proposition d’espace extérieur. Il manque un projet d’espace collectif généreux qui peut offrir une véritable identité à ce quartier et créer un lien avec les quartiers voisins, Libellules et Gordon-Bennett.