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Mandats d'étude parallèles sur invitation | 09/2022

Städtebauliche und freiraumplanerische Entwicklung Quartier „La Colline“ in Chêne-Bourg (CH)

Plan de situation

Plan de situation

Finalist

Charles Pictet Baptiste Broillet Architectes Associés

Stadtplanung / Städtebau

FORSTER-PAYSAGE

Landschaftsarchitektur

Erläuterungstext

Extrait du rapport du collège d'experts

Deux espaces ouverts de taille similaire, en haut et au centre de la colline, permettent la connexion du bâti avec un paysage proche et avec le grand paysage. La générosité de ces espaces est augmentée par les différentes placettes aux vues panoramiques essaimées sur le site.

Les espaces à disposition sont propices à des échanges entre voisin.e.s, mais n’offrent pas une hospitalité capable de favoriser la sociabilité ou invitant les promeneur·euses au-delà du point de vue en haut de la crête.

La proposition paysagère est sensible et clairement développée de manière conjointe au parti urbain et architectural. Les deux grands dégagements sont généreusement plantés avec des arbres fruitiers pour proposer un nouveau caractère, une nouvelle identité complémentaire au cordon boisé de la Seymaz.

La qualité du travail attentif sur les différents espaces ouverts, sur les cheminements, et la gestion de la privacité des jardins au rez-de-chaussée est à relever. Le Collège salue la finesse et la richesse du traitement paysager à différentes échelles, communale, collective et privée.

Beurteilung durch das Preisgericht

Quatre chapelets se déploient de manière organique sur le site, épousant la pente et libérant des échappées visuelles généreuses vers le grand paysage. La grande plasticité du bâti et des espaces ouverts est remarquable: la densité sur le site est maîtrisée avec finesse. L’ensemble résultant n’est pourtant pas mimétique. Il dessine un nouveau paysage sinueux et généreux ainsi qu’un rapport poétique et mystérieux entre le site et le bâti.
Le travail sur les rapports des édifices avec le contexte bâti ou paysager est intéressant à plusieurs degrés. Au nord-est, ce rapport est finement maîtrisé et n’apporte aucune frontalité avec le quartier de villas. Il offre, au contraire, des échappées visuelles aux habitant·es voisin·es grâce à l’implantation des bâtiments dans le sens de la pente. Au sud, le rapport de frontalité avec l’ensemble Sous-Moulin est remanié avec réus site suite au dialogue du premier degré, et requalifié par deux échappées visuelles diagonales. Au bord de la Seymaz, le bâti adjacent libère des interstices permettant de renforcer l’arborisation et d’inscrire le quartier dans cette entité paysagère. Compte tenu de la finesse de cette relation, le collège regrette que les autres bâtiments et les espaces ouverts proposés établissent un rapport étouffé et de moindres qualités avec le cordon boisé.
Deux espaces ouverts de taille similaire, en haut et au centre de la colline, permettent la connexion du bâti avec un paysage proche et avec le grand paysage. La générosité de ces espaces est augmentée par les différentes placettes aux vues panoramiques essaimées sur le site. Le travail de fragmentation des chapelets centraux et sud par des couverts est très efficace. Bien qu’au service de la réussite de l’ensemble, la frag mentation de l’édifice central semble moins bien calibrée et quelque peu anecdotique en vue de la taille du morceau ouest. Les espaces à disposition sont propices à des échanges entre voisin.e.s, mais n’offrent pas une hospitalité capable de favoriser la sociabilité ou invitant les promeneur·euses au-delà du point de vue en haut de la crête.
La proposition paysagère est sensible et clairement développée de manière conjointe au parti urbain et architectural. Les deux grands dégagements sont généreusement plantés avec des arbres fruitiers pour proposer un nouveau caractère, une nouvelle identité complémentaire au cordon boisé de la Seymaz. La qualité du travail attentif sur les différents espaces ouverts, sur les cheminements, et la gestion de la privacité des jardins au rez-de-chaussée est à relever. Le Collège salue la finesse et la richesse du traitement paysager à différentes échelles, communale, collective et privée.
La proposition urbaine se traduit de manière séduisante dans les typologies, profitant des décrochements à l’échelle de l’ensemble pour obtenir cet effet organique. Elle crée des espaces bien calibrés préservant un caractère individuel à l’échelle des unités. Le collège salue en particulier le traitement magistral des typologies : la réflexion est centrée autour de l’action d’habiter, anticipant des gestes casaniers en les tra duisant spatialement avec précision, mais sans perdre de flexibilité. La proposition reprend pleinement l’esprit des maisons unifamiliales. Les appartements sont traver sants et généreux en termes de surface, mais aussi bien calibrés. Le dispositif de distribution des unités est efficace sans perdre en élégance, éclairé naturellement, bien proportionné et abrité. Le système choisi est vertueux aussi, car il permet l’accès de forme transversale et au milieu des appartements. Ceci contribue significativement à créer un véritable espace d’accueil et de distribution au sein des unités, une relation directe avec l’escalier (quand les appartements sont en duplex ou triplex), un espace de transition entre pièces de vie et de nuit appropriable, qualitatif et efficace. Le travail de la coupe à l’intérieur de l’appartement génère des qualités spatiales remarquables. Malgré cet ensemble de qualités, le collège relève une problématique majeure dans les espaces extérieurs privatifs des appartements qui ne comptent pas avec un jardin au RDC: les balcons sont jugés étriqués, sans rapport de proportion avec les pièces adjacentes et manquent de l’esprit de maison individuelle qui régit les unités.

Le Collège salue la reconfiguration totale du concept du stationnement souterrain: les bâtiments sont reliés en forme de grappe par une rue à double sens, permettant le confort nécessaire aux habitant.e.s et le déploiement de la technique dans l’en semble du quartier. La proposition présente le désavantage d’être un peu gourmande en termes de surface et d’emprise hors du bâti hors-sol. Malgré cet aspect, l’enchaînement de l’espace cave avec la place de parking est très intéressant: il poursuit le concept de maison jusqu’au sous-sol en faisant de ces deux éléments un véritable espace domestique, appropriable et confortable, évitant les couloirs de distribution couramment présents dans les bâtiments plurifamiliaux. Le stationnement vélos, distri bué entre les entrées des immeubles et les placettes, et complémenté — selon besoin des usager.e.s — en sous-sol, s’avère une réponse efficace.
Ambiance du parc habité

Ambiance du parc habité